Entorse : les ligaments en souffrance

Ma santé

« S’il s’agit d’une simple élongation ou d’une rupture partielle du ligament, on parle d’entorse bénigne », décrit l’Académie nationale de médecine dans son dictionnaire. En revanche, elle est qualifiée de « grave » en cas de rupture totale ou d’arrachement de l’enthèse, c’est-à-dire de l’insertion ligamentaire.

L’Académie ajoute : « l’entorse aiguë résulte d’un traumatisme brutal. Elle est douloureuse et s’accompagne souvent d’un œdème et d’une ecchymose ». Elle peut aussi être chronique, à la suite d’une sollicitation habituelle de l’articulation en mauvaise position. Elle est ainsi « la séquelle d’une entorse aiguë ou liée à un dysfonctionnement articulaire ».

Craquement sinistre ?

Lors de la survenue d’une entorse – de la cheville par exemple – cessez l’activité que vous étiez en train de pratiquer. Dans la mesure du possible, appliquez une poche de glace pour diminuer l’inflammation. Veillez toutefois à bien disposer un linge entre la glace et votre peau pour éviter une brûlure par le froid. Ensuite ? Bandez la cheville sans trop serrer, et surélevez votre jambe pour que l’articulation meurtrie ne gonfle pas trop.

Si vous ressentez une douleur intense et/ou que vous avez entendu un craquement sinistre lors de la torsion, avec une impression de déchirure, consultez votre médecin. Il évaluera la gravité de la situation. Et s’assurera le cas échéant, que vous ne présentez pas de fracture.

Source : Dictionnaire de l’Académie nationale de médecine, Ameli.fr, sites consultés le 3 novembre 2022